Le Soleil nous réchauffe, nous éclaire par ses rayonnements solaires (Infrarouges, Ultraviolets, lumières visibles, ondes radios).
Quelles sont les différences et les impacts de ces rayonnements ?
10% des rayons du soleil sont des ultraviolets, 40% sont des rayons de lumière visible (inoffensif) et 50% sont des infrarouges.
Au niveau des ultraviolets, on classifie les UVC dangereux, mais arrêtés par la couche d’ozone, les UVB dont 1% arrive sur la terre et les UVA.
L’atteinte des rayons sur notre peau dépend d’où nous nous situons. En effet, plus nous serons proche de la latitude où les rayons sont verticaux et où la couche d’ozone est plus fine plus on sera exposé (ex: tropique).
Mais aussi de l’altitude, il faut savoir que tous les 300m, on a une augmentation de 4% des UVB.
L’heure à laquelle nous décidons de nous exposer est aussi très importante, les rayonnements sont les plus forts entre la fourchette 11h et 14h. Ce qui est en corrélation aussi avec les saisons (en été nous sommes plus sensibles aux UVs qu’en hiver où ils sont moins forts). Et une chose souvent oubliée ou non partagée, là où vous décidez de vous reposer pour bronzer peut avoir un impact plus ou moins important.
Quelques chiffres : 80% des rayons UV sont réfléchies sur la neige, contre 17% sur le sable ou 5% sur l’eau. Et nous avons une réflexion de 50% sur les surfaces cimentées, terrains blancs et ponts de bateau clairs.
Comment notre peau réagit-elle face au soleil ?
La peau, cet organe qui enveloppe et protège notre organisme participe à la régulation de la température et agit comme organe auxiliaire de la respiration et de l’excrétion. C’est aussi une bonne réserve de graisse pour l’organisme et c’est le lieu de la synthétisation de la vitamine D, vital pour la bonne santé des muscles, os, cartilage, dents,…
La peau est constituée de trois couches superposées qui sont en perpétuel remaniement et renouvellement (l’épiderme, le derme et l’hypoderme).
L’épiderme est la dernière couche à la surface. Son rôle est fondamentale car elle produit la couche de cellules cornées (kératine qui nous protège contre les agressions extérieures). Cette couche est lubrifiée et maintenue par la sueur et le sébum. C’est aussi dans l’épiderme que l’on retrouve des cellules de Langerhans (5%) qui jouent un rôle primordial dans l’immunité et dont les ultraviolets peuvent altérer.
Et nous avons aussi les mélanocytes (13% des cellules) qui produisent la substance photo-protectrice (mélanine).
On a entre 2000 et 3000 mélanocytes par millimètre carré de peau. Il est le même chez tous les sujets (ethnies) en revanche, ce qui va varier est la composition entre les deux types de mélanine (Eumélanine : mélanine brune et phéomélanine : mélanine cuivre-rouge).
C’est également cette variation qui permet de différencier 7 phototypes chez l’être humain. Un phototype est la photo-sensibilité propre aux rayonnements solaires et aux rayons ultraviolets. En d’autres terme la capacité de bronzer ou brûler.
Les 7 phototypes sont :
0 : ceux qui ne peuvent pas bronzer et pour qui le soleil peut être dangereux (ex : albinos)
1 : les roux ou blonds pales, il rassemble ceux qui brûlent mais ne bronzent pas,
2 : les blonds aux yeux clairs, brûlent et bronzent avec difficultés,
3 : les châtains aux yeux clairs ou les bruns, brûlent mais finissent par bronzer,
4 : les vrais bruns aux yeux foncés et à la peau mate qui bronzent sans jamais brûler,
5 : Asiatiques mats, méditerranéens et métis,
6 : les peaux noires.
Connaître son phototype permet de savoir quelle protection adopter. On a bien évidemment des protections naturelles contre le soleil. On a la barrière cornée avec la sueur, le sébum qui absorbent une quantité des UVs, la kératine qui permet de faire un effet de diffraction de la lumière, et l’épaisseur de la peau.
Puis la mélanine qui exerce une photo-protection ; plus l’individu est coloré plus il sera protégé contre ses effets là, mais bien évidemment il peut y avoir d’autres désagréments liés à un déséquilibre.
N.B : on part tous avec un capital soleil, variable en fonction de la couleur de notre peau. Environ 150000h pour les peaux noires, brunes, chocolats contre 50000h pour les peaux blanches à très claires. Et plus nous vieillissons, plus le nombre de mélanocytes diminue et donc la capacité de notre peau à se protéger (chute de 10% tous les 10ans).
Dans ce cas là est-ce bénéfique ou néfaste le soleil ?
Le soleil est vital pour la vie que ce soit pour les plantes, mais pour nous aussi ; il entre dans les mécanismes “psychismes” pour notre bonne humeur et moral. Il est aussi asséchant et donc bénéfique pour les peaux à problèmes (eczéma, psoriasis) avec un effet bactéricide à court terme (il faudra toujours voir pour traiter la cause de cet eczéma ou psoriasis ou autre). Et surtout il permet la photosynthèse de la vitamine D.
Mais le soleil a aussi des effets moins plaisants, on connait tous les coups de soleil ( à plusieurs degrés).
Mais les effets du soleil à long terme sont aussi à prendre en considération. Les ultraviolets et les infrarouges pénètrent plus ou moins la peau et ce de façon plus ou moins profondément.
Plus de 90% des UVB sont arrêtés par l’épiderme dont 70% par la couche extérieure. L’épiderme fait obstacle aux UVA mais 20% d’entre eux arrivent au derme. Et ce petit pourcentage peut provoquer des effets biologiques dont le PRURIT qui est l'inflammation des nerfs de la peau entrainant les démagaisons. Mais encore bien d'autres effets.
Les UVB agissent sur les constituants cellulaires et frappent les capillaires sanguins et les fibroblastes (cellules assurant la cohérence et la souplesse de la peau).
Ils brisent les chaines d’ADN des cellules de la peau. Ces phénomènes empêchent la réparation de ces dommages. Ils peuvent également générer des défauts métaboliques (vieillissement) provoquent la mort cellulaire et l’acquisition désordonnée de propriétés de multiplication (cancer).
En d’autres termes cela entraine le vieillissement cutané qui se caractérisent par l’apparition de tâches pigmentaires, verrues, kératoses, amincissement de la peau, rides, prurit (disfonctionnement des nerfs de la peau), perte d’élasticité.