Dans le monde, environ 125 millions de personnes sont concernées par le psoriasis et, en France, c’est jusqu’à 4% de la population qui souffre de cette maladie de peau inflammatoire et chronique.
On n’imagine pas à quel point les effets de cette maladie peuvent être mal vécus. Car le psoriasis s’accompagne de lésions qui peuvent parfois s’étendre sur une grande surface, être très visibles et
handicaper les gestes du quotidien. Pas facile de s’empêcher de gratter les lésions lorsqu’elles démangent (même au risque d’amplifier le problème, surtout lorsque cela concerne les plus jeunes) ou de trouver la bonne parade pour en venir à bout et apaiser la peau durablement.
D’autant que plusieurs facteurs peuvent déclencher les crises...
On fait le point ensemble sur le psoriasis et la meilleure façon de prendre soin de sa peau tout au long de l’année.
Reconnaître la lésion psoriasique
Le psoriasis peut se déclencher à n’importe quel âge, même si on observe parfois une première apparition durant l’enfance ou entre 20 et 40 ans.
Les lésions sont très reconnaissables car elles sont nettement définies : la peau est rouge et tuméfiée, elle se détache sous forme de pellicules blanches que l’on appelle squames (qui peuvent être de taille variable). Généralement on retrouve les plaques de psoriasis sur les zones de frottement, les articulations (genou, coude), dans le cuir chevelu, il peut aussi s’étendre dans d’autres zones moins fréquentes (muqueuses, pieds et mains...) qui sont parfois plus sensibles à la douleur.
Dans certaines formes plus graves (rhumatisme psoriasique) une prise en charge médicale est nécessaire car le psoriasis peut s’accompagner d’une fièvre importante et de douleurs articulaires...
Ce n’est donc pas une maladie à prendre à la légère, même si dans la plupart des cas elle reste bénigne.
Il est de toute façon nécessaire de bien se faire confirmer ce premier diagnostic qui vous permettra de mettre en place la bonne parade.
Le psoriasis, une maladie psychosomatique ?
On a longtemps pensé que la survenue du psoriasis était d’origine psychosomatique.
Or, même s’il est vrai que le stress et une hygiène mentale défaillante peuvent impacter la maladie, les facteurs de déclenchement d’une crise sont un peu plus complexes que cela.
Entreprendre une thérapie ne vous soignera donc pas du psoriasis (même si cela peut tout de même contribuer à votre bien-être mental).
Il est essentiel de bien comprendre que c’est plutôt un faisceau de facteurs qui interviennent dans les poussées inflammatoires.
Le psoriasis évolue par crises, anticiper ce qui pourrait les déclencher est déjà un premier pas vers l’apaisement.
Il faut d’abord prendre en compte la prédisposition génétique en faisant une petite recherche au sein de votre cercle familial (quelles personnes proches sont également concernées ?).
Une prise médicamenteuse, un état de stress important (comme cela peut être le cas à la rentrée), un choc émotionnel, un traumatisme cutané, un environnement altéré, l’exposition solaire : tout cela peut favoriser la survenue d’une nouvelle crise.
Il faut donc être vigilant aux changements que vous apportez à votre quotidien afin d’observer ce qui a pu déclencher la survenue des premiers symptômes car le psoriasis est une maladie complexe...
L’impact du psoriasis sur la qualité de vie
Cette anormale prolifération des cellules superficielles de l’épiderme a des impactsn sérieux sur la qualité de vie des malades. D’abord, les lésions et les douleurs qui les accompagnent peuvent être invalidantes
et entraîner une gêne à la mobilité au quotidien (notamment lorsque les articulations sont touchées).
Mais elles sont aussi difficiles à supporter à cause du regard de l’autre (et souvent de sa méconnaissance totale sur cette maladie), de l’étendue des lésions et de leurs emplacements (d’autant qu’elles sont plus mal acceptées lorsqu’elles sont plus visibles).
La survenue des premiers symptômes peut être source d’angoisse et de questionnements (qui ne trouvent pas toujours la réponse adéquate non plus). La maladie souffre aussi d’une image complètement erronée, car le psoriasis n’est pas contagieux et ne peut donc pas « s’attraper » ! Certaines croyances ont « la peau dure » !
Eau de mer : l’hydratation au cœur du soin
Toutes les peaux atopiques, qu’elles soient sujettes à l’eczéma, au psoriasis, à la dermatite ou à la sécheresse cutanée ont un besoin accru en hydratation. L’hydratation est même au cœur du rituel de soin pour soigner les lésions, soulager la douleur et retrouver une peau plus douce et souple durablement.
Les produits à base d’eau de mer contiennent exactement toutes les ressources dont ont besoin les différentes couches de l’épiderme pour se reconstruire et se fortifier.
L’eau de mer agit profondément et de l’intérieur sur les mécanismes cellulaires pour booster l’immunité naturelle : elle apaise l’inflammation, répare la peau lésée, soulage l’inconfort et la douleur des démangeaisons, prévient les risques de récidives...
C’est vraiment un atout précieux dans la lutte contre le psoriasis.
N’oubliez pas : plus vous prendrez soin de votre peau au quotidien, mieux elle réagira en période de
crise !
Le rituel de soin des peaux psoriasiques
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